Textes

 




presentation textes actualites catalogue liens references
English


Une musique religieuse ?


Un langage nouveau ?


Notice "Les âmes perdues"


Notice "Comme une étoile ..."


Notice "La rose inaccessible"


Notice "Un peu plus d'élan .."


Notice "Plus près de l'infini"


Notice "Vers la simplicité"


Notice "Double concerto"


Ecouter

lecture    Les âmes perdues

 

lecture    Derrière l'ombre des douleurs

 

lecture    Le Tournoiement des songes

 

lecture    L'échelle de la beauté

 

lecture    A ciel ouvert

 

lecture    Voyage au gré des illusions

 

lecture    Double concerto

 

lecture    Comme une étoile du matin

 

lecture    La rose inaccessible

 

lecture    La colombe et le lys

 

lecture    Un peu plus d'élan et d'innocence

 

lecture    Les Noces d'Orphée

 

lecture    Trio clarinette, alto et piano

 

lecture    Behind the light

 

lecture    Eloge de la folie

 

lecture    Plus près de l'infini

 

lecture    L'oiseau d'éternité

 


Plus près de l’infini

Nous conduire “plus près de l’infini”, cela pourrait être la vocation, et donc le titre, de toute musique ! De toute musique à vocation d’envol : “Calme, mais allant et vibrant” indique le compositeur en début de partition, c’est à dire tout à la fois lent et rapide, apaisé et aux aguets, contemplatif et tous les sens en éveil, statique, hypnotique, mais rythmé et mouvant.

Si le piano veut se fondre avec le timbre étoilé de la guitare, il doit lâcher du lest et se dépouiller de presque tout : un jeu très fin, presque aérien, souvent dans l’aigu, le suraigu, se limitant parfois à une seule main, avec des basses rares.

Le temps a ici disparu et toute battue est impossible. Il faut vivre avec la seule pulsation (rapide, environ 264 à la croche). Dès l’entrée de la guitare la polymétrie est constante. Les pieds ne sont plus d’aucun secours, il faut jouer avec ses ailes...

La pièce est conçue dans une optique minimaliste, semi-répétitive. Des séquences suspensives viennent interrompre le flux : successions d’accords hors pulsation - tandis qu’une même note se répète sans céder. L’harmonie évolue progressivement de couleurs modales défectives à des mélanges bimodaux plus insolites qui favorisent le bascul vers l’irréel.

Cette pièce, composée en 2002, est dédiée à Alain Rizoul et Marie-Carmen Barboro.